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mardi 18 juillet 2017

Les Femmes savantes de Molière

titre : Les Femmes savantes
auteur : Molière né Jean-Baptiste Poquelin (j'avais fait un exposé sur lui en 6ème)
édition : Larousse
collection : Classique Larousse
nombre de pages : 119
parution : 1672
coût : 3,40€
lecture n°51

Synopsis : 

Philaminte aime avant tout « le beau langage et les hautes sciences ». Elle dirige sa maison d'une main de fer avec le soutien de sa fille aînée, la prude Armande, et de sa belle-sœur, Bélise, demi-folle persuadée que chacun l'aime. Ce trio s'extasie devant Trissotin, le pédant trois fois sot. Ce nouveau Tartuffe convoite la dote d'Henriette, la cadette, qui lui préfère l'aimable Clitandre.






Mon avis : 

Lilou m’avait donné envie de découvrir Les Femmes savantes de Molière. C’est maintenant chose faite ! 
Je crois que mon dernier Molière lu était Les Fourberies de Scapin en 6ème, et je me souviens d’une comédie lourde et grossière. Mon avis sur les Femmes savantes diffère totalement !

L’écriture est comme je l’aime au théâtre : en alexandrin avec un vocabulaire à la fois soutenu pour les femmes savantes et courant pour les autres personnages. 

En parlant de personnages… Il sont tous hauts en couleurs avec des caractères bien différents
Philaminte sait ce qu’elle veut, elle déteste être contrariée et personne n’osait la contredire. Elle se croit savante, au delà des choses matérielles, et elle dénigre quiconque n’est pas de son avis.
Son mari est plus passif. Il se laissait faire et ne reprochait jamais rien en face à sa femme. Le mariage d’Henriette a été pour lui comme une révélation. Il s’est battu pour prouver aux autres que ce n’était pas sa Philaminte qui portait la culotte dans le couple.
Armande, la fille ainée de Philaminte et Chrysale est le portait craché de sa mère. Elle pense comme elle, elle pense que le vie spirituelle est plus importante que la vie physique. Mais on découvre finalement qu’elle ne croit pas à cent pour cent cette maxime.
Henriette, la cadette, est plus simple. Elle rêve de se marier avec un homme qui l’apprécie. Elle se plait dans sa condition de femme et ne cherche pas à « savoir »
Mon personnage préféré est Belisse, la tante. Elle se qualifie aussi de femme savante et elle est complètement folle. Elle imagine des sous-entendus partout, et pense que tous les hommes sont à ses pieds. Ses dialogues sont à mourir de rire.

Cette pièce de théâtre est réellement une comédie. L’humour est bien présent dans le texte, que ce soit un comique de mots, de situation ou de caractère, et même le comique de répétition qui habituellement m’agace… Je n’ai fait que sourire pendant ma lecture.

Deux scènes restent dans mon esprit. La scène VI de l’acte II où Belisse et Philaminte gronde Martine et lui font une leçon de grammaire en réprimande est hilarante ! Ensuite, dans la scène III de l’acte III, Trissotin et Vadius, deux « connaisseurs » aussi pédants l’un que l’autre, passent de la camaraderie et de la flatterie à une dispute devant déterminer qui des deux est le plus doué.

Dans cette pièce, Molière fait une satire des femmes savantes de l’époque. Il se joue d’elles, les trompe, les ridiculise. Deux mentalités s’affrontent : les femmes voulant apprendre et ne plus être que des femmes au foyer (Belisse, Philaminte), et les femmes se plaisant comme elles sont, c’est à dire obéissante à leur mari et ne faisant pas d’esprit (Henriette et Martine). 
J’ai donc trouvé ce texte un peu sexiste tout de même car les femmes voulant s’élever de leur condition sont ridiculisées alors qu’elles sont très caricaturales. La pensée qui domine est celle de la femme plus faible par rapport à l’homme.


Finalement, j’ai passé un très bon moment en lisant Les Femmes savantes et j’ai maintenant envie de découvrir Les Précieuses ridicules

6 commentaires:

  1. J'avais aussi beaucoup apprécié ce livre ! Même si c'est loin d'être un de mes Molière préférés...

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    1. N'ayant lu que Les Fourberies de Scapin de cet auteur, je n'arrive pas à déterminer lequel des deux je préfère ...

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  2. J'aime beaucoup la façon dont tu écris ! :) tres belle chronique ;) Noémie bouquine

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  3. Je n'ai pas lu ce livre... De Molière je n'ai lu que Dom Juan (que j'avais bien aimé) et Le médecin malgré lui.

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    1. Je crois avoir aussi lu Le Médecin malgré lui au collège mais c'est tellement vague...

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